Energie nucléaire française : quelles réalités ?
Si le recours à l’énergie nucléaire est en voie de disparition presque partout dans le monde, la France fait figure d’exception. Elle persiste à l’utiliser et à la développer au nom d’une prétendue indépendance, cultivant le mythe d’une croissance infinie incompatible avec l’urgence écologique.
Le président Emmanuel Macron annonce un « nouveau nucléaire » pour assurer notre approvisionnement énergétique et pour réduire la production de gaz à effet de serre. Or la manière d’utiliser l’énergie dépend de la structure économique et sociale du pays, structure qui devra évoluer radicalement dans la décennie à venir face à l’urgence climatique. Ce nouveau nucléaire est-il donc compatible avec l’adaptation de la société dans le court délai imposé par les changements planétaires ? Qu’en est-il de sa faisabilité ?
Entre les aspects préoccupants du parc (vieillissement, stockage des déchets, démantèlements), comme des projets d’avenir (infrastructures industrielles, rentabilité, sûreté, surgénérateurs…) et du lien intime entre nucléaire civil et militaire, nos choix énergétiques restent intimement liés à nos choix sociaux.
Car non, le nucléaire ne contribue pas à l’autonomie du pays. Non, il ne permet pas de lutter contre le réchauffement climatique. Non, il n’est ni bon marché ni sûr. Car oui, la sobriété et les énergies renouvelables sont une des solutions efficaces pour en finir avec notre dépendance aux énergies fossiles.
Si le recours à l’énergie nucléaire est en voie de disparition presque partout dans le monde, la France fait figure d’exception. Elle persiste à l’utiliser et à la développer au nom d’une prétendue indépendance, cultivant le mythe d’une croissance infinie incompatible avec l’urgence écologique.
Le président Emmanuel Macron annonce un « nouveau nucléaire » pour assurer notre approvisionnement énergétique et pour réduire la production de gaz à effet de serre. Or la manière d’utiliser l’énergie dépend de la structure économique et sociale du pays, structure qui devra évoluer radicalement dans la décennie à venir face à l’urgence climatique. Ce nouveau nucléaire est-il donc compatible avec l’adaptation de la société dans le court délai imposé par les changements planétaires ? Qu’en est-il de sa faisabilité ?
Entre les aspects préoccupants du parc (vieillissement, stockage des déchets, démantèlements), comme des projets d’avenir (infrastructures industrielles, rentabilité, sûreté, surgénérateurs…) et du lien intime entre nucléaire civil et militaire, nos choix énergétiques restent intimement liés à nos choix sociaux.
Car non, le nucléaire ne contribue pas à l’autonomie du pays. Non, il ne permet pas de lutter contre le réchauffement climatique. Non, il n’est ni bon marché ni sûr. Car oui, la sobriété et les énergies renouvelables sont une des solutions efficaces pour en finir avec notre dépendance aux énergies fossiles.