La umbria iberico, présentez-vous en quelques mots (l’activité, votre histoire, vous et/ou l’équipe)
Nous sommes une petite ferme familiale, situé dans le sud de la province de Séville, un petit village prénommé Pruna. Avec Antonio, le propriétaire et « mon ami de 20 ans », son père (celui qui commença ce projet en 1995, et déjà en bio), sa mère et moi-même, un parisien installé en Andalousie depuis 17 ans, nous élevons une centaine de cochon 100% ibérique en bio.
Nous élevons nos cochons en minimum 2 ans (contre 1 an en conventionnelle), en super extensif (100 hect), avec des animaux en liberté depuis les 4-5mois.
Ceux-ci s’alimente principalement des ressources de notre ferme, entre gland, pâturage, olive, figuier, etc… Avec un apport de blé, avoine, seigle certifiés bio durant les mois les plus secs de l’année (malheureusement de plus en plus nombreux avec ce changement climatique).
Nous n’utilisons aucun antibiotique, hormone et autre additifs ou complément alimentaire.
Nous nous occupons de toute la reproduction, car nous avons nos propres truies et mâles.
Comme unique manière de pouvoir conserver cette activité agricole, depuis 7 ans, avec Antonio, nous avons décidé de d’élaborer les salaisons et jambons à partir de nos animaux et le vendre directement nous même.
Pour cela nous passons par des artisans certifié bio et ibérique, avec les exigences de n’utiliser aucun conservant, additifs, ogm, etc… seulement du sel marin, et des épices naturelles bio que nous nous chargeons de fournir.
Le résultat est que nous obtenons des produits sains, authentiques, de notre terroir, comme le faisaient nos générations antérieures.
Quelle est votre plus-value écologique ?
Au niveau de l’élevage, nous n’utilisons l’eau que pour abreuver notre bétail, le nettoyage des installations se faisant manuellement, sans eau. Nous diminuons ainsi de plus de 90% la consommation moyenne d’eau en comparaison avec des installations conventionnelles.
Nous nous attachons à reboiser notre terrain avec plus de 4000 arbres plantés depuis 20 ans (nos chênes étant de croissance très lentes, nos enfants pourront en profiter, dans 60 ans minimum ils commenceront à produire des glands en certaine quantité).
Nous avons implanté 180 moutons que nous utilisons en alternance avec les cochons pour débroussailler les terrains, tous en apportant un engrais naturel afin de compenser l’érosion provoqué par la sécheresse de plus en plus chronique (celle-ci entrainant une plus grande détérioration du terrain par les cochons qui se voient obliger à « chercher » plus leur nourriture face à la diminution de pâturage).
Pourquoi participez-vous au salon Marjolaine ?
C’est notre première participation à votre salon, donc nous espérons pouvoir rencontrer un public conscient des enjeux et problèmes environnementaux pour de petits producteurs comme nous, et par le biais de leurs achats nous aider à maintenir notre activité.