Venir sur Marjolaine, c’est aussi la possibilité d’assister à de grandes conférences animées par des personnalités, chacune experte dans son domaine.
Durant 6 jours, à travers des projections, des tables rondes et des échanges, ce sont 6 thématiques fortes qui sont évoquées. État des lieux sur la société, solutions de transitions, modes de consommation, visions pour un avenir meilleur…Il y a forcément un sujet fort qui vous attirera votre attention.
Découvrez le programme de l’édition 2024 de Marjolaine !
Mercredi 6 novembre : On arrête tout et on réfléchit !
Fruit du partenariat entre l’association Agir pour l’environnement et l’éditeur Rue de l’échiquier, la collection « On arrête tout et on réfléchit ! » souhaite apporter des réponses et des outils face aux grandes questions écologiques de notre époque. Pour chaque thématique, un auteur, spécialiste du sujet et militant d’une cause qu’il défend, dresse un état des lieux précis et propose des arguments irréfutables et des solutions individuelles et collectives afin de sortir de l’impasse dans laquelle nos sociétés se trouvent.
Jeudi 7 novembre : Riches et multinationales détruisent notre planète sans impunité, comment lutter ?
En mars 2021, l’ONG Oxfam révélait que les activités industrielles des multinationales du CAC 40 nous conduisent vers un réchauffement planétaire de + 3,5 °C d’ici la fin du siècle – soit un enfer sur Terre. Qui sont ces entreprises criminelles climatiques ?
En juillet 2017, des travaux scientifiques pionniers ont jeté une lumière crue sur la réalité sociale du dérèglement climatique.
Basé aux États‑Unis, le Climate Accountability Institute, principale autorité scientifique mondiale sur le rôle des compagnies énergétiques dans la crise climatique, et le Carbon Disclosure Project (organisation britannique qui étudie l’impact écologique des multinationales), révélaient que : « 100 entreprises étaient responsables à elles seules de 71 % des rejets de gaz à effet de serre imputables à l’activité humaine, depuis 1987. Plus de la moitié des émissions mondiales industrielles sont attribuables à seulement 25 firmes. »
Les multinationales violent les droits humains et détruisent l’environnement en toute impunité. Leurs lobbies façonnent les lois en fonction de leurs intérêts. Elles bénéficient de privilèges exorbitants, protégés par des accords de commerce et investissement : contre toute logique, ce sont les profits qui priment sur les droits humains !
Vendredi 8 novembre : Nature & Progrès, 60 ans d’actions pour un nouveau projet de société
En 1964, face des politiques agricoles qui prônent le tout mécanisation et l’utilisation à tout va d’intrants chimiques pour produire toujours plus ingénieurs agronomes, paysans et citoyens se regroupent pour fonder Nature & Progrès. Aujourd’hui encore, l’association maintient ses fondamentaux « pour notre santé et celle de la terre », en cultivant le lien au sol, au cœur d’une agriculture écologique et paysanne, sociale et solidaire et paysanne, notamment grâce à sa certification participative. Rencontre avec celles et ceux qui ont créé et œuvrent au quotidien dans ce mouvement.
Samedi 9 novembre : L’élevage paysan, pratique au coeur du vivant
Quelle est la singularité de l’élevage paysan ? Quels liens ont uni l’animal et l’Homme à travers les âges ? En quoi peut-il permettre de protéger la biodiversité de nos territoires et que seraient nos espaces sans ces animaux ?
Dimanche 10 novembre : Comment défendre l’élevage paysan ?
Face une industrialisation éhontée qui fait des animaux des objets au service de l’agroalimentaire, comment défendre une autre forme d’élevage ?
Quelle place reste-t-il pour l’élevage paysan quand les normes et les injonctions de biosécurité se multiplient dans un univers taillé sur mesure pour l’industrie ?
À quand des mesures et des politiques publiques fortes pour défendre cet élevage paysan et ainsi conserver une agriculture qui fasse sens ?
Lundi 11 novembre : Comment protéger nos terres agricoles ?
Quand le climat se dérègle et que notre agriculture doit bifurquer, comment faire concrètement ? Quand les mégabassines sont présentées comme La solution pour régler les problématiques liées au manque d’eau et que les autoroutes continuent à sortir des terres agricoles et des forêts ça et là, comment se mobiliser ? Il y a urgence à repenser les liens villes-campagnes, à stopper l’indécence urbaine et à se réapproprier les terres agricoles.
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